Trois voyages poétiques aux confins du cosmos, de la conscience et de la lumière, où science, mystique et émotion se rejoignent dans un souffle d’harmonie.
Poésie des mondes visibles et invisibles
Écrire un poème, c’est tendre l’oreille à ce que le réel ne dit pas, mais suggère. C’est inscrire dans les mots l’éclat discret d’une étoile, le battement d’une question, l’écho d’un mystère. Dans ces recueils, la poésie devient exploration : du cosmos aux plis de la conscience, des lois physiques aux vertiges de l’âme. Chaque texte est une traversée, une onde qui franchit les langages et les cultures. Car les vers ne se contentent pas de nommer le monde — ils tissent entre les êtres un fil d’universel. Entrez dans ces pages comme on pénètre un sanctuaire ou une constellation. Laissez-vous guider par la courbe d’un souffle, le silence d’une équation, l’ombre d’une lumière. Ici, la poésie n'explique pas — elle révèle.
Le Souffle et la Courbe
Le Souffle et la Courbe est un recueil de poésie qui explore les points de contact entre science et spiritualité, matière et mystère, équation et prière. Chaque poème est une tentative d’habiter l’interstice entre les lois rigoureuses de l’univers et l’élan intérieur de l’âme humaine. Ce dialogue intime entre l’infiniment grand et l’infiniment profond guide le lecteur dans un voyage poétique hors des frontières traditionnelles du savoir.
Chaque poème est proposé en cinq langues — français, anglais, arabe littéraire, espagnol et italien — pour que résonne en chacun la voix universelle de l’humanité.. Les voix du monde entier peuvent ainsi résonner autour des mêmes questions fondamentales : qu’est-ce que la réalité ? Où commence la conscience ? Peut-on entendre le silence des étoiles ou mesurer le vertige du vide ? La diversité linguistique devient ici le miroir de l’unité profonde de l’expérience humaine.
Le recueil est structuré en cinq grandes sections thématiques, chacune abordant une facette essentielle de l’existence : l’origine cosmique, les limites du langage, la mémoire du vivant, la conscience de soi, et la trace humaine dans l’univers. Chaque section est introduite par une méditation philosophique qui en éclaire la portée, comme un phare guidant la lecture à travers des paysages poétiques parfois abstraits, parfois charnels.
Tantôt d’une précision scientifique, tantôt d’une fluidité mystique, les vers cherchent à nommer l’indicible, à rendre visible ce qui ne peut être vu. Le souffle évoque le rythme vital, la respiration de l’être ; la courbe, elle, est celle de la galaxie, de l’électrocardiogramme, de l’onde ou du destin. Ensemble, ils composent une chorégraphie poétique du réel.
Le Souffle et la Courbe est une invitation à la contemplation active, un pont entre les disciplines, les cultures et les sensibilités. En croisant les langues et les regards, le recueil célèbre la beauté de ce que l’univers murmure — à condition d’apprendre à l’écouter.
De l'Ombre à la Lumière
De l’Ombre à la Lumière est un voyage poétique à travers les failles de l’âme humaine, un recueil qui ausculte les zones d’ombre que chacun porte en soi, pour mieux y faire émerger la clarté. Chaque poème y explore un péché, une blessure, un élan destructeur — mais jamais pour s’y complaire : le but est d’y trouver, en regard, l’éveil d’une vertu, la lueur d’un dépassement. L’écriture devient ainsi acte de transmutation : transformer la colère en courage, la jalousie en justice, la luxure en désir sacré.
Conçu comme un miroir tendu au lecteur, ce recueil dresse des diptyques intérieurs : orgueil et humilité, avarice et générosité, mensonge et transparence… Chaque vers est une fissure d’où surgit une question éthique ou spirituelle, chaque poème un seuil entre chute et élévation. La poésie, ici, devient un langage alchimique : elle ne se contente pas de nommer, elle invite à la mutation.
Loin d’un moralisme rigide, le recueil propose une lecture sensible et nuancée de l’être humain. Il n’y a pas d’absolu ici, seulement des trajectoires, des tensions, des tentatives pour comprendre ce qui, en chacun de nous, cherche la lumière tout en flirtant parfois avec l’obscur. Le style, fluide et ciselé, allie profondeur philosophique et puissance émotionnelle, dans une langue qui touche autant la pensée que le cœur.
De l’Ombre à la Lumière est un recueil qui ne juge pas, mais éclaire. Il parle à ceux qui doutent, à ceux qui tombent, à ceux qui se relèvent. Il propose un art de vivre poétique fondé sur la reconnaissance de notre humanité imparfaite, et la possibilité toujours offerte de la sublimer.
Ce Que l'Univers Murmure
Ce que l’Univers Murmure est une traversée poétique de l’invisible, un chemin où les galaxies dialoguent avec l’intime, et où chaque vers devient l’écho d’une présence enfouie. Le recueil s’ouvre sur une série de poèmes contemplatifs aux accents cosmiques, où la beauté mathématique du monde rejoint l’émotion d’une lumière lointaine. Le vide devient matrice de sens, et le silence de l’espace, porteur de messages enfouis dans la matière.
Peu à peu, le voyage quitte les cieux pour se rapprocher de la terre, explorant la nature et ses rythmes secrets. Chaque élément – l’eau, le vent, la pierre – est célébré pour ce qu’il transmet de mémoire et de sacré. Dans ces poèmes, la nature est une guide, une maîtresse d’humilité et de beauté. L’homme y est présenté comme partie intégrante de ce grand tissu vivant, tissé de forces visibles et invisibles.
La troisième partie du recueil s’enracine dans les émotions humaines – la mémoire, l’amour, la perte, l’espérance – en dessinant des paysages intérieurs d’une grande justesse. La nostalgie y dialogue avec la joie simple, et l’ancrage familial avec l’élan spirituel. Ces textes courts et ciselés se lisent comme des confidences que l’auteur dépose avec douceur.
Enfin, l’ouvrage s’élève vers une dimension plus spirituelle et philosophique, évoquant l’au-delà du langage, les rêves comme portes vers d’autres mondes, et la poésie comme art de l’écoute. L’univers y est perçu non plus comme un simple décor, mais comme une conscience qui murmure en nous. Chaque page invite à la méditation, à l’éveil, et à cette certitude intime que le poème est un moyen d’entrer en résonance avec le Tout.