De l'Ombre à la Lumière

De l’Ombre à la Lumière est un voyage poétique à travers les failles de l’âme humaine, un recueil qui ausculte les zones d’ombre que chacun porte en soi, pour mieux y faire émerger la clarté. Chaque poème y explore un péché, une blessure, un élan destructeur — mais jamais pour s’y complaire : le but est d’y trouver, en regard, l’éveil d’une vertu, la lueur d’un dépassement. L’écriture devient ainsi acte de transmutation : transformer la colère en courage, la jalousie en justice, la luxure en désir sacré.
Conçu comme un miroir tendu au lecteur, ce recueil dresse des diptyques intérieurs : orgueil et humilité, avarice et générosité, mensonge et transparence… Chaque vers est une fissure d’où surgit une question éthique ou spirituelle, chaque poème un seuil entre chute et élévation. La poésie, ici, devient un langage alchimique : elle ne se contente pas de nommer, elle invite à la mutation.
Loin d’un moralisme rigide, le recueil propose une lecture sensible et nuancée de l’être humain. Il n’y a pas d’absolu ici, seulement des trajectoires, des tensions, des tentatives pour comprendre ce qui, en chacun de nous, cherche la lumière tout en flirtant parfois avec l’obscur. Le style, fluide et ciselé, allie profondeur philosophique et puissance émotionnelle, dans une langue qui touche autant la pensée que le cœur.
De l’Ombre à la Lumière est un recueil qui ne juge pas, mais éclaire. Il parle à ceux qui doutent, à ceux qui tombent, à ceux qui se relèvent. Il propose un art de vivre poétique fondé sur la reconnaissance de notre humanité imparfaite, et la possibilité toujours offerte de la sublimer.
La cruautéJe contemple, fasciné, la douleur que je cause, D'abord simple rudesse, indifférence légère, "Ils méritent leur sort", murmure ma défense, Mon cœur se pétrifie comme un désert de pierre, Les plaies que j'inflige forment une collection Parfois, dans la pénombre d'un miroir trop sincère, |
La compassionJ'écoute sans juger les douleurs qui se livrent, D'abord simple élan, intuition spontanée, "Derrière chaque masque se cache une blessure", Mon regard s'adoucit face aux failles révélées, Les cicatrices guéries dessinent une carte Parfois, dans le silence d'une main qui se pose, |